Keep the fire burning
Le feu chante, le feu crie,
le feu renaît de ses cendres, et nous aussi.
Le feu donne la vie à ceux qui le nourrissent.
Le feu détruit, ravage, consomme, consume et asphyxie ceux qui le dénient.
Le feu unit, réunit, rajeunit les âmes éparpillées en mal d’êtres aimés.
Le feu remplit, nourrit, raffermit les corps fatigués en manque d’énergie.
Le feu intérieur brûle à l’infini, parfois il se tarit.
Comme une cheminée encore tiède les matins d’hiver. Quand la neige à tout recouvert de son manteau blanc, c’est à nous de remettre du bois, rallumer la flamme et le laisser ensuite nous réchauffer pour cette nouvelle journée.
Le feu, c’est la vie.
Le feu, comme tous les éléments, est cyclique et impermanent.
Il démarre, brûle puis s’éteint et redémarre ailleurs. Il ne peut pas brûler éternellement.
Il a besoin d’éléments extérieurs pour brûler, comme il a besoin de s’éteindre.
Puissions nous laisser s’éteindre ces feux que l’on maintient allumés parce que l’on a peur du noir. Ces feux sont fatigués de nous voir nous accrocher, tenir, supplier, nous plier en quatre parfois pour que ne puisse vaciller la flamme. Le risque est trop grand, la nuit trop noir et l’abîme trop profonde. Vraiment ?
